Chercheurs, dirigeants, DRH, bienvenue au débat

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lundi 4 juillet 2011

Voici un extrait d’un article fort intéressant des Echos du 20/06/11 autour de la perception par les entreprises de la formation universitaire (et par là de la perception de l’essentiel de la formation par la recherche)

http://www.lesechos.fr/journal20110620/lec1_idees/0201446373606-universites-et-grandes-ecoles-revoir-la-perception-des-entreprises-182760.php

« L'atout de l'université réside dans l'importance qu'elle accorde à la recherche. Or l'entreprise a tendance à se méfier de ceux qui ont fait de la recherche, soupçonnés de vivre en dehors des réalités opérationnelles, des « savants Cosinus » difficiles à gérer. Mais la recherche oblige à questionner les idées reçues, à aller au-delà des faits et à penser en transversal. L'entreprise a besoin de ces profils. A ce titre, le diplôme de doctorat mériterait d'être beaucoup mieux valorisé et recherché par les entreprises françaises comme c'est le cas en Allemagne, et pas uniquement pour des fonctions de R&D. Il faut rechercher la diversité dans les équipes dirigeantes. Une trop forte consanguinité induit une forme de mimétisme dans la prise de décision qui risque de faire passer l'entreprise à côté d'opportunités de marché ou de ne pas voir les risques qui la menacent. L'entreprise doit faire confiance à l'Université. Elle en a besoin et, surtout, elle le mérite. »

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    Je suis bien de l'avis de l'auteur de cet article des Echos. Toutefois, je suis quasi quotidiennement confrontée aux apriori des dirigeants d'entreprises sur les compétences d'universitaires transférables à l'entreprise. Je suis moi-même enseignant-chercheur en disponibilité pour réaliser une reconversion professionnelle. Je souhaite ardamment participer au développement économique du monde industriel. Et malgré une recherche d'emploi réfléchie (enquête métier, bilans de compétences et personnels), je peine à trouver un entrepreneur qui me fasse confiance. Les retours sont : "vous êtes trop académique, pas opérationnelle immédiatement dans ce monde très particulier qu'est l'Entreprise". Et si j'ai le "malheur" de postuler à un poste plus technique pour acquérir cette expérience de l'entreprise, j'ai droit à : "mais voyons, vous êtes trop diplômée pour ce poste". Je travaille mon réseau autant que faire ce peu, mais la tâche est rude : de fil en aiguille, on me conseille à demi-mot de retourner dans mon labo. Mais aujourd'hui, je sais que ma place est ailleurs ... chez vous Mesdames Messieurs les entrepreneurs ! Alors à bientôt !
    Céline S.

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